Aussitôt l’étranger tira de son sac une flûte de bronze ; et, s’étant planté sur la place du marché, devant l’église, mais en lui tournant le dos, notez bien, il commença à jouer un air étrange, et tel que jamais flûteur allemand n’en a joué.
Voilà qu’en entendant cet air, de tous les greniers, de tous les trous de murs, de dessous les chevrons et les tuiles des toits, rats et souris, par centaines, par milliers, accoururent à lui. L’étranger, toujours flûtant, s’achemina vers le Weser ; et là, ayant tiré ses chausses, il entra dans l’eau suivi de tous les rats de Hameln, qui furent aussitôt noyés.
Jolies variations...
RépondreSupprimerBises, belle journée
aaaah, les contes un peu oubliés.....merci de nous les rappeler, joelle91
RépondreSupprimerun bel aperçu de la garde-robe du joueur de flûte ! bravo à toutes deux !
RépondreSupprimerEn habit vert ou en habit rouge le joueur de flûte nous charme autant que les rats ! nous n'irons peut-être pas jusque dans la rivière .... bravo toutes les 2, ils sont très beaux !
RépondreSupprimerDeux tableaux très réussis !
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